qu'est-ce tu veux, c'est ca le canada de Grosse patate.
soyons fiers
Je crois que ça s’expliques d’une de deux théories :
1. L’ASFC suit une politique d’anglais par défaut en Ontario. C’est-à-dire que si l’accusé n’exprime pas de préférence entre l’anglais et le français, l’anglais l’emporte sur le français.
2. Grace a une pénurie d’interprètes chinois-français, l’ASFC choisit toujours un interprète chinois-anglais par défaut.
Si la première théorie est correcte, tout a donc commencé en Ontario en anglais. Et car le conseil de l’accusé connaissait le chinois et l’anglais et non pas le français, tout a donc continué en anglais jusqu’à Montréal.
Si la deuxième théorie est correcte, alors le simple fait d’avoir besoin d’un interprète sinophobe garantissait automatiquement que tout se déroule en anglais.
Si on aurait une politique d’unilinguisme officiel, tout agent de l’ASFC en Ontario connaitrait bien l’anglais sans exception. De plus, tout se déroulerait au Canada anglais. Comme ça, le juge, les conseils, et l’interprète connaitraient tous l’anglais très bien.
A l’inverse, une personne accusée au Québec ferait face à un interprète qui connaitrait très bien le français qui communiquerait avec un agent de l’ASFC qui lui aussi connaitrait très bien le français. De plus, l’audience se passerait au Canada francophone également devant un juge et des conseils et un interprète qui connaitraient tous le français très bien.
Un accusé anglophone au Québec préfèrerait sans doute communiquer clairement à travers d’un interprète anglais-français que directement en mauvais anglais.
J’imagine que le francophone accusé dans le ROC préfèrerait lui aussi de communiquer à travers un interprète français-anglais que directement en mauvais français.
Le multilinguisme personnel, c’est très utile. L’unilinguisme officiel est essentiel si on veut éviter une tour de Babel. On doit ne pas confondre le personnel et l’officiel. Ce sont deux réalités à part.