He did not learn French because in Addis Ababa he was not given a chance to learn French. After his sister had started school there, the school had adopted a new policy requiring all new students to know French before even attending. Since his parents did not know French, he was therefore barred from attending that school. Hi sister and brothers were merely lucky enough to have been older than him.
Oh by the way, notice how in Ethiopia they do allow other language schools!
If he left Québec not to have to learn French, he did so of his own free will and made his own decision. Your logic has changed direction there. If he wanted to stay, then he would have learned. It's not a difficult language, acually one of the easier ones in the world
No, he came to Quebec to prepare for university in Canada. Now since we lived there, it was natural that he'd moved there. Now neither he nor his parents would have had qualms about requiring him to learn French as a second language in school. The problem though is that the school expected him (not the school's decision, but the province's) have so many years of French study even though he only had one year left to go to get his high school diploma. Plus since his parents were paying, and he was going to be learning French in an English-medium school (he knew English because the local American school in Addis Ababa was more welcoming), it would have been a net benefit for Quebec to have one more person learning French and putting money into the Quebec economy.
Instead, it wasn't expected that he learn French, but that he know French.
Well, common sense dictates you first have to have a chance to learn it before you can know it. You don't just pass a law saying everyone must know it and poof! it's done. You have to encourage people to learn it, each at their own level.
You see according to you , it's always the other fellow's fault.
What are you talking about. Seeing that it was Quebec bureaucracy that caused the problem, then yes.
If someone decides to take a certain direction, then that person should assume the responsibility for that decision and not blame others for having made it.
As I said earlier, no one is obliged to live here. If someone leaves, it's their decison and no on else's!
How smug of you. Regardless of the impact on family. And you call yourself cultured?
Seriously, Quebec could adopt a policy that encourages French rather than scare people away from it.
Just to take an example, rather than forcing French-medium schools to learn English and then forcing people not to use what they learn in school, how about a more liberal approach of allowing French-medium schools to teach the second-language of their choice? I'm all for French as the sole official language of Quebec. I'm also for requiring all students in Quebec to have to study French, as a language of instruction if they can handle it, or at least as a second language. Foreigners paying their own way on student visas should be free to attend any school they want as long as they too are required to learn French at least as a second language. However, preventing people, especially Quebec natives, from earning a living is despicable. As for those not born in the province, yes they do have a choice, but consider the impact on their families. My family traces its roots back to New France on my mother's side. Yet because I dared marry someone with a family member who did not know English, I'm therefore not welcome there. How magnanimous of you. If that's what you call culture, I'd choose de la Fontaine, Hugo, and de Lamartine over you any day.
Let's consider le Dernier Huron of Francois-Xavier Garneau (your compatriot), who can at least sympathize with other cultures, unlike yourself who simply wants to crush them underfoot. You say French is culture. You have no culture. Had you had any culture, had you read de la Fontaine, Hugo, de Lamartine, and Garneau, you'd see that a part of French culture has to do with compassion towards your fellow human being. If al you know is French grammar and vocabulary, but are totally ignorant of the depths of its literature, they you have no culture, but merely a linguistic communication device which you use to spew rubbish.
TRIOMPHE, destinée ! Enfin, ton heure arrive.
O peuple, tu ne seras plus.
Il n'errera bientôt de toi sur cette rive
Que des mânes inconnus.
En vain le soir, du haut de la montagne,
J'appelle un nom : tout est silencieux.
O guerriers, levez-vous ; couvrez cette campagne,
Ombres de mes aïeux ! '
Mais la voix du Huron se perdait dans l'espace
Et ne réveillait plus d'échos,
Quand, soudain, il entend comme une ombre qui passe,
Et sous lui frémir des os.
Le sang indien s'embrase en sa poitrine ;
Ce bruit qui passe a fait vibrer son coeur…
Perfide illusion ! au pied de la colline,
C'est l'acier du faucheur !
-' Encor lui, toujours lui, cerf au regard funeste
Qui me poursuit en triomphant.
Il convoite, déjà, du chêne qui me reste
L'ombrage rafraîchissant.
Homme servile ! il rampe sur la terre ;
Sa lâche main, profanant des tombeaux,
Pour un salaire impur va troubler la poussière
Du sage et du héros.
' Il triomphe, et semblable à son troupeau timide,
Il redoutait l'oeil du Huron ;
Et lorsqu'il entendait le bruit d'un pas rapide
Descendant vers le vallon,
L'effroi, soudain, s'emparait de son âme :
Il croyait voir la mort devant ses yeux.
Pourquoi dès leur enfance et le glaive et la flamme
N'ont-ils passé sur eux ? '
Ainsi Tariolin, par des paroles vaines,
Exhalait un jour sa douleur :
Folle imprécation jetée aux vents des plaines,
Sans épuiser son malheur !
Là, sur la terre, à bas gisent ses armes,
Charme rompu qu'aux pieds broya le temps.
Lui-même a détourné ses yeux remplis de larmes
De ces fers impuissants.
Il cache dans ses mains sa tête qui s'incline,
Le coeur de tristesse oppressé :
Dernier souffle d'un peuple, orgueilleuse ruine
Sur l'abîme du passé !
Comme le chêne isolé dans la plaine,
D'une forêt noble et dernier débris,
Il ne reste que lui sur l'antique domaine
Par ses pères conquis.
Il est là, seul, debout au sommet des montagnes,
Loin des flots du Saint-Laurent ;
Son oeil avide plonge au loin dans les campagnes
Où s'élève le toit blanc.
Plus de forêts, plus d'ombres solitaires ;
Le sol est nu, les airs sont sans oiseaux ;
Au lieu de fiers guerriers, des tribus mercenaires
Habitent les coteaux.
' Que sont donc devenus, ô peuple, et ta puissance
Et tes guerriers si redoutés ?
Le plus fameux du nord jadis par ta vaillance,
Le plus grand par tes cités.
Ces monts couverts partout de tentes blanches,
Retentissaient des exploits de tes preux
Dont l'oeil étincelant reflétait sous les branches
L'éclair brillant des cieux.
' Libres comme l'oiseau qui planait sur leurs têtes,
Jamais rien n'arrêtait leurs pas.
Leurs jours étaient remplis et de joie et de fêtes,
De chasses et de combats.
Et dédaignant des entraves factices,
Suivant leur gré leurs demeures changeaient ;
Ils trouvaient en tous lieux des ombrages propices,
Des ruisseau qui coulaient.
' Au milieu des tournois sur les ondes limpides
Et des cris tumultueux,
Comme des cygnes blancs dans leurs courses rapides,
Leurs esquifs capricieux,
Joyeux voguaient sur le flot qui murmure
En écumant sous les coups d'avirons.
Ah ! fleuve Saint-Laurent, que ton onde était pure
Sous la nef des Hurons!
' Tantôt ils poursuivaient de leurs flèches sifflantes
Le renne qui pleure en mourant,
Et tantôt, sous les coups de leurs haches sanglantes
L'ours tombait en mugissant.
Et, fiers chasseurs, ils chantaient leur victoire
Par des refrains qu'inspirait leur valeur.
Mais pourquoi rappeler aujourd'hui la mémoire
De ces jours de grandeur ?
' Hélas ! puis-je, joyeux, en l'air brandir ma lance
Et chanter aussi mes exploits ?
Ai-je bravé comme eux, au jour de la vaillance,
La hache des Iroquois ?
Non, je n'ai point, sentinelle furtive,
Jusqu'en leur camp surpris des ennemis ;
Non, je n'ai pas vengé la dépouille plaintive
De parents et d'amis.
' Tous ces preux descendus dans la tombe éternelle
Dorment couchés sous ces guérets ;
De leur pays chéri la grandeur solennelle
Tombait avec les forêts.
Leurs noms, leurs jeux, leurs fêtes, leur histoire,
Sont avec eux enfouis pour toujours,
Et je suis resté seul pour dire leur mémoire
Aux peuples de nos jours !
' Orgueilleux, aujourd'hui qu'ils ont mon héritage,
Ces peuples font rouler leurs chars,
Où jadis s'assemblait, sous le sacré feuillage,
Le conseil de nos vieillards.
Avec fracas leurs somptueux cortèges
Vont envahir et profaner ces lieux !
Et les éclats bruyants des rires sacrilèges
Y montent jusqu'aux cieux !
' Mais il viendra pour eux le jour de la vengeance,
Et l'on brisera leurs tombeaux.
Des peuples inconnus comme un torrent immense
Ravageront leurs coteaux.
Sur les débris de leurs cités pompeuses,
Le pâtre assis alors ne saura pas
Dans ce vaste désert quelles cendres fameuses
Jaillissent sous ses pas.
' Qui sait ? peut-être alors renaîtront sur ces rives
Et les Indiens et leurs forêts ;
En reprenant leurs corps, leurs ombres fugitives
Couvriront tous ces guérets;
Et se levant comme après un long rêve,
Ils reverront partout les mêmes lieux,
Les sapins descendant jusqu'aux flots sur la grève,
En haut les mêmes cieux ! '